Les marécages de Meirluh

En des temps lointains, bien avant que ne vienne la Grande Guerre Noire, se trouvait non loin de l’île de Foudre de petits îlots formants un losange, îlots réputés pour leur fastes fleurs aux propriétés mythiques , pour leur parfums enchanteurs et pour leurs couchés de soleil uniques. Ces îlots étaient alors nommés ‘‘Zoulhtunnabeh’’, nom venant de l’ancien elfique du Sud de l’île de Foudre signifiant : Zoulh :  »Soleil » To’unf :  »Baiser » Ab’aleh :  »Océan »
se traduisant par  »Là où le Soleil courtise l’océan ».

D’anciens écrits retrouvés après les Nuits Incendiaires d’Asmaÿl racontent que les îlots de Zoulhtunnabeh étaient à l’époque endroits de rassemblements et de pèlerinages pour de nombreux fidèles du dieu Fhan, primauté divine de la Lumière, du Soleil, de la Magie, des arts , de la poésie et de la musique.

Semblerait-il que quelques centaines de disciples se réunissaient en des moments propices de l’année où par une quelconque magie, leur dieu se manifestait à travers les lames de lumières solaires dansant sur les vagues de la Mer Bleue. En effet, de nombreux passages de récits elfiques reposant dans les temples consacrés à l’Hélianthe évoquent des visions et des messages de ce dieu lors des équinoxes et des solstices de chacune des saisons. En autre temps, Zoulhtunnabeh semblait être inoccupé, hormis de quelques gardiens runiques invoqués par de grands prêtres elfes afin de protéger l’endroit bénit.

Or, l’histoire raconte qu’il advint qu’un jeune elfe, apprenti clerc suivant les doctrines du dieu Corellon Larethian, faisait partie d’un groupe de pèlerins provenant de l’île de la Licorne. Celui-ci fût pris d’une si grande admiration lors d’une des mystiques manifestation de Fhan qu’il aurait plongé tête première dans l’océan, médusé entre ses croyances elfiques et ce dieu légendaire se révélant, espérant  de son saut atteindre un idéal plus tôt qu’il ne se devait. Son action entraîna la disparition immédiate de l’avatar, ce qui suscita une forte colère auprès des autres fidèles. Cet elfe, portant le nom d’Olwë Fëfalas, aurait été punis de sorte à lui retirer son titre d’apprenti et toute possibilité de rejoindre à nouveau les rangs des Clercs de la Fée de Grenat, ceux-ci réputées pour la sévérité de leur convictions. Détruit par l’annonce de cette décision, Olwë aurait déchiré son tabar, pris fuite et disparu avant que le soleil n’embrasse l’océan pour une seconde fois.

Un jour passa et les pieux fidèles décidèrent de demeurer non loin de la berge avec l’espoir de retrouver leur dieu avant le crépuscule. Puis vint la bise entre la Mer Bleue et son solaire courtisan, créant l’avènement du Divin Artiste. Tandis que les adorateurs se donnaient entiers en prières , Olwë fît irruption derrière le groupe. La vengeance au cœur et la rage au poing, il saisit l’opportunité que lui offrait l’état de transe des disciples pour assouvir sa haine. Lames en mains, Olwë aurait exécuté une danse meurtrière auprès de ces frères de sang, les plongeant dans la mort de sang froid, devant le regard implorant du dieu solaire. Ce dernier, entrant dans une colère aussi puissante que celle qu’il offrit à Boccob lors de la Guerre de l’Ithrildur, aurait fait léviter Fëfalas pour le torturer en lui étirant les membres de façon telle à les lui arracher. Répartis sur chacun des îlots de Zoulhtunnabeh, ses membres devinrent aussitôt corrompus et rancis. Alors, Fhan abandonna l’endroit, laissant pour engrais à la flore les corps de ses fidèles défunts.lonely_goblin_by_flowerzzxu-d431u8a

Le temps passa et de nouveaux pèlerins vinrent en cet endroit anciennement saint lorsque la nouvelle saison fût
venue. Zoulhtunnabeh était alors devenue paysage macabre et dévasté, où rôdaient nécrophages et âmes en peines.Les pèlerins périrent pratiquement tous, exceptés quelques-uns qui parvinrent à fuirent et à rapporter l’état de la situation auprès des leurs.
Les brumes empoisonnées et les mandragores devinrent maintenant partie intégrante du portrait des îlots, les fleurs et les créatures enchantées désormais ronces et bêtes sanguinaires.

Selon certaines hypothèses émises par les sages elfiques, les raisons de cette corruption quasi instantanée de l’endroit serait dût d’abord à la malédiction jetée par l’Hélianthe lui-même sur Olwë et également, certains croient que la brèche s’ouvrant lors des couchés de soleil sur le monde des mortels serait demeurée ouverte, donnant ainsi libre accès à de viles créatures et à quelque esprits malveillants. De nombreuses années s’écoulèrent sans qu’aucun écrit ne rapporte une quelconque information au niveau de Zoulhtunnabeh, maintenant abandonnée à son triste sort. Rien à ce sujet jusqu’au récit datant de la Grande Guerre Noire.

En effet, une fois celle-ci terminée, un général gobelin du nom de Meirluh aurait reçu une vision de la part de Wopa, divinité de son peuple. L’informant de l’existence de Zoulhtunnabeh, Wopa aurait voulu faire de Meirluh l’architecte de son nouveau plan. Ce dernier aurait donc mit pied aux marécages de Zoulhtunnabeh, les déclarant maintenant comme les siens et aurait réunis les reliques d’Olwë, lui engendrant de ce fait une grande puissance liée à la malédiction infligée par le dieu elfe. Or depuis ce temps, les marécages abriteraient gobelins et autres bêtes perfides au services de Wopa et sous la commande de Meirluh, gobelin devenu immortel par le biais de son orateur et de ses reliques damnées. Toutefois, bien que la mort flotte dans l’air de ces marécages et qu’elle se cache dans chacun de ses étangs, certains braves ont racontés avoir rejoint l’endroit et d’y avoir trouvé des plantes uniques aux caractéristiques étonnantes. Ceux-ci ne racontent cependant pas avoir été témoins de quelque événement surnaturel que ce soit alors que le soleil embrassait les marécages.

Lizandel Encresang

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L’Invasion Séductrice

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Chapitre I
Le Désastre, Après.

Les cieux d’un teint galvanizé donnait comme toile de fond aux Hautes-Terres de Darion une allure apocalyptique, n’offrant aucune lueure d’espoir aux pauvres paysans.
S’affairant à rappatrier le peu de leur effets ayant subsister à la finalité de la Grande Guerre Noire, leur infortune ne leur laissait qu’une moisson ayant fait pousser que cadavres et armures, des bannières et montures. C’est toute humectée de sang que fûrent les fruits de leur récolte en cette funeste saison. Tandis que des esprits de tourmente hantaient déjà les champs, les consciences des nations de Merved étaient toutes empreintes de chimères et désolation.

La colère des dieux avait parlé, dès lors, les lendemains seraient assombris de la faute. Une nouvelle ère était née, la barbarie marquant le premier jour de son calendrier. Les armées et cortèges entâmant leur exile, toutes les cavaleries regagnaient tête basse et le coeur flétri leur foyer délaissés pour les armes. Seuls demeuraient les accablés des Hautes-Terres, ces paysans dépouillés n’ayant maintenant que pour foyer une rancoeur grandissante d’avoir été l’hôte du pire désastre jamais connu, de la pire insulte jamais commise.

Le neuvième jour suivant les derniers faits d’armes de cette guerre éternelle, un contingent d’hommes se détacha du fil de l’horizon et vint d’une langue habile, inspirer les réels perdants de la Grande Guerre Noire. Mené de l’auguste dauphin du nom d’Isaac Asimov, cette troupe arborant des couleurs cramoisies vint recruter les hommes pour qui la guerre avait tout pris. D’un discours aux promesses d’avenir et de vengeance, Asimov rallia les derniers hommes des Hautes-Terres de Darion sous son aile, ceux-ci bénéficiant d’une asile confortable offerte par Minheld et le clan de la Lance de Feu. Une ère nouvelle était née, enterrant à son aurore le passé des Hautes-Terres et éclipsant ainsi de la mémoire collective ce que fut la nation de Darion. Un tout dernier cortège défila alors l’horizon, abandonnant les terres des patriarches aux corneilles et aux esprits errants.

La procession vers Minheld offrit aux paysans le deuil puisqu’Isaac lui-même leur offrit une identité et une profession nouvelle. De piètres fermiers, ils devinrent guerriers au coeur brûlant de rancoeur, avancant tête haute vers la promesse d’une revanche historique. L’accueil grandiose des troupes survivantes en Minheld insuffla l’espérance aux fantassins, soulignant non seulement leur noble rapatriment mais également l’adoption d’alliers à la métamorphose mystifiée. Tous les membres du clan de la Lance de Feu furent alors convoqués en un urgent concile ayant pour sujet l’arrogante inspiration de leur souverain, un rêve de grandeur aux attraits idolâtres. Isaac Asimov savait parler, savait convaincre. Omnibulant son public d’un discour aux charmes et aux promesses de félécité, il parvint à persuader ses troupes d’entâmmer une nouvelle marche, celle-ci vers la conquête des terres nordiques, établissant ainsi la notoriété et la suprématie des hommes d’Asimov, nom du nouvel empire qu’il désirait former. C’est sous les ovations fanatiques, les acclamations unanimes et une Lance de Feu au coeur conquis que pris fin cette assemblée au serment falacieux. Dès le jour suivant, la marche serait lancée. Asimov et les siens, tous animés d’un zèle délirant, levèrent les voiles sur leur continent, s’élancant dans une épopée mégalomane.

Chapitre II
L’Invasion Séductrice.

Voguèrent alors frégates et vaisseaux sur les flots de la mer du Wiverne, bravants la houle et le tonnerre des dieux des eaux, frayant une route certaine entre les lames des vagues meurtrières et les récifs assassins. Les navires aux voiles écarlates dévalèrent les côtes en se moquant de la violence des aquilons nordiques, l’arrogance avec laquelle ils progressaient les flots tenait presque de l’irréel. Astrologues, prêtres, sorciers et devins, ayant tous fusionner leurs arcanes afin de former un puissant éclectisme, parvinrent de leur sombre magie, à propulser le cortège naval d’une mistral enchantée, d’un vent au souffle irrascible. La Wiverne, la plus redoutable et impraticable des mers de Merved, parvint à peine à offrir une riposte respectable pour entraver la fanatique ascension de la Lance de Feu. En un temps impossible, les embarcations longèrent les golfes d’Azuria puis atteignirent les berges de Neib. Les troupes établirent alors leur quartiers sur les grèves de la plage de Gadàndrüll, ruminant et élaborant en leur esprit pernicieux des tortures et menées militaires pandémoniaques. L’abordage n’ayant curieusement point susciter de tumultes ou de rumeurs en Neib, les hommes d’Asimov purent bénéficier d’un répis afin de ravitailler leurs corps meurtris du voyage, et ce, sous le cuisant soleil de Gadàndrüll, plage unique épargnée de la morsure du froid des neiges. Alors que les membres du clan effilaient lames et flèches et vidaient flasques et barils, Isaac ainsi que son lieutenant premier, Lerxel Anseloch, se dérobèrent du lot et prirent direction de la bourgade avoisinante. Isaac désirait déployer devant les yeux de Lerxel l’envergure de sa suprématie. Aux pieds des murs de la ville d’Effatah, il convoqua Queol Aodhànn, le seigneur nain de Neib, en époumonant son nom avec grande effronterie. Fantasque et orgeuilleux, il intimida d’une force inexplicable les gardiens des portes et les archers des parapets, ceux-ci tous transis d’épouvante devant l’éloquente oraison de leur visiteur. Les deux hommes attendirent donc patiemment que le monarque de la citée naine pointe sa couronne, restant debouts et immobiles durant de longues heures, le temps qu’un envoyé quère le souverain.
C’est au crépuscule que scintilla enfin le diadème de Queol du haut des remparts. Isaac Asimov aurait alors dans une rhétorique falacieuse, humilié et injurer le roi face au précieux temps qu’il lui avait fait perdre. Ce dernier, atteint d’un soudain mutisme, se laissa engueuler tel une vulgaire épave malgré la réputation du caractère de sa race. Asimov se lanca ensuite dans une rafale de propos menacants et prétentieux, jurant d’envahir Neib en une guerre dévastatrice tout en veillant à martyriser et tortionner les filles d’Aodhànn ; blasphème ultime envers sa majesté. Pétrifié et ébranlé de tout son être, Queol Aodhànn, roi de Neib à la verve innépuisable, nain au courage draconnier et au caractère volcanique aurait alors glappi de peur, cédant lâchement à Isaac Asimov sa couronne d’un lancer maladroit. Le tintement sourd de l’or sur le pavé résonna en le coeur des témoins tel le carillon de la perdition, la guerre était perdue sans même n’avoir commencée. Asimov avait ébranlé le coeur de pierre du nain roi. Il fit ouvrir les portes de son nouvel empire puis envoya Lerxel chercher ses troupes. Tout sourire, il parada seul et fier dans les rues d’Effatah, sa nouvelle conquête, la première pièce de son royaume. La ville et l’immense forteresse de Grimaad’Rlok, joyaux nain figé dans les glaces, étaient maintenant siens et ce sans même le son d’un cor. Roi, détenteur de la ressource première de diamants en Merved et commandant des armées naines aux barbes blanches, Isaac Asimov étoffait maintenant une notoriété sans équivoque.
Neib était tombée, l’invasion séductrice était lancée.

Chapitre III
La Bataille Des Terres Souillées

Les temps suivant, Asimov parvint à calmer la tempête de ses hommes, ceux-ci animés du courroux de n’avoir pût assouvir leur soif de mort sur Neib.L’ordre revint donc rapidement et ce dès la première assemblée générale ralliant maintenant les armées naines à la Lance de Feu. D’un nombre colossal, la nouvelle armée d’Isaac Asimov avait désormais de quoi faire trembler n’importe quelle nation. Des semaines d’entraînement intensif suivuirent les festivités de la création du pays d’Asimov, entraînements où se formèrent la hiérarchie des pelotons et les tactiques guerrières. L’objectif prochain étant Bagoh, la préparation à l’invasion massive s’activait fixement. Tandis que les forgerons et miniers transfiguraient les diamants en pointes de lances et de flèches, les thaumaturges mettaient tous au point des sorts collectifs aux puissances incomensurables. Les bataillons fins prêts, une marche au rythme synchronisé aux battements du coeur maniaque d’Isaac débuta en direction de Bagoh, martellant la terre d’une assurance aussi froide que les neiges des Monts Blancs.

Fusèrent les pluies de flèches et de globes de feu sur les premières villes, toutes broyées de torrents et d’assauts meurtriers laissant une odeur de chair brûlée comme seule souvenance. Asimov et la Lance de Feu ravagèrent les petits bourgs sans même arrêter leur marche, puis fondirent sur la métropole et dernière résitance de Bagoh ; Oféliz. Reconnue pour le profond sens sacré et la sainteté de ces terres Oféliz était, selon les croyances, citée bénie des dieux et sous l’oeil attentif des avatars nordiques. L’idée alléchante de tourner en outrages la prunelle des dieux devint vite la motivation première de l’armée, offrant des attaques successives et sempiternelles sur tous les fronts de la ville mise à feu. Pendant plus de cinq jours Asimov et les siens terrassèrent Oféliz, ne gardant pour captifs que les prêtres et les vierges hiérophantes du dieu Pelor. L’offense ultime envers les divinités vint lorsque Lerxel Anseloch s’empara du seigneur pontife d’Oféliz ; Manuvan le Céphéïde. Il fît traîner le plus grand prêtre de la contrée face première sur les routes rocailleuses et glacées de la citée et ce jusqu’à la place publique. De là, suite à une cascade d’injures et de flagellations, il l’empala de sa lance qu’il fît lévitée. Sous un commandement sinistre, il fît alors embrasée sa lance par l’un des sorciers du clan, celle-ci carbonisant le pontife de douleurs atroces.
C’est également dans d’inhumaines tortures et rituels blasphématoires que le reste des ministres de la magie de Bagoh poussèrent leur dernier cris, tous cruellement martyrisés par les assaillants aux désirs pervers et à l’arrogance profane. Campant maintenant en des terres sillonnées de buchés, d’autels viciés et de sanctuaires débauchés, l’armée d’Asimov se reposa et tous ses membres savourèrent leur part du buttin en cette victoire irréfutable.C’est ainsi que, sous le regard implorant du dieu Soleil, eut lieu la Bataille des Terres Souillées, faisant dès à présent Bagoh récipiendaire du pseudonyme de la Citée du Deuil.

Chapitre IV
L’Alliance Royale

Alors qu’Argoth des Elfes Gris formait déjà avec les siens un premier poste de défense aux frontières de Duaure, l’armée de la Lance de Feu menée en tête par Isaac lui-même progressait vers la dernière résistance; Duaure, le Puit des Étoiles. L’armée dessinait de ses couleurs incendiaires l’horizon du Nord, rappellant une mer de feu s’apprêtant à déferler sur les citées des Elfes Gris. Tandis que Milidris et Mithirian, empereurs des elfes au teint de pierre, avaient quittés la patrie depuis déjà de trop longs jours, Asimov et les siens se rapprochaient dangeureusement et la musique de leur marche faisait naître dans les coeurs de la peuplade convoîtée, la frayeur grandissante d’un jugement dernier. Milidris atteint Azuria et fît résonner les portes d’Einthalias, la tour en obsidienne de l’archimage Loej Iwëm. Le suppliant de déployer un contingeant de ses meilleurs lanceurs de sorts, Milidris parvint à éveiller la compassion de Loej au point que celui-ci accepta et pris contact avec Balwin Von Reyäs, roi du pays d’Aeth. Ce dernier ayant déjà été informé de la situation de guerre par Mithirian, Von Reyäs s’enquit de soumettre ses bataillons pour soutenir la noble cause duaurienne. Ainsi donc, l’Alliance Royale était formée, ralliant Azuria et ses meilleurs élémentalistes, Aeth, son armée et la garde personnel du roi Balwin; les Clercs de Von Reyäs. Alors que les batailles eurent déjà éclatées au Nord, déssimant les rangs d’Argoth et les contraignant à la retraite, l’Alliance Royale pressa le pas à la vue des fumées s’échappant des tours elfiques de Fazorin, monuments sacrés du peuple des Gris. La résistance pliait, les Elfes parvenaient malaisément à contenir les assauts d’Asimov. Retentit alors l’écho du cor des Empereurs; promesse de la venue des renforts du Sud. Isaac et les siens maintenant en enserrés en une souricière, métigés entre les Elfes Gris et deux de leurs créatures draconiennes ainsi que les vagues d’hommes de l’Alliance Royale, la balance sembla peser à contre-sens. Asimov dût alors déployé toute la gamme de sa puissance pour résister à cette position précaire. Tandis que Lerxel menait les arbalétriers et les lanciers au front, Isaac guidait les ensorceleurs à éxécuter le stratège. À toutes les sphères de feu qu’invoquait un magicien, les lances endiamantées des guerriers s’enflammait et ce sans brûler leur détenteur. L’astuce portant fruit, les flammes dévastatrices d’Isaac et les siens parvinrent à faire tomber de nombreux seigneurs de guerre sous la proie des flamme.Ne semant toutefois pas un coup d’éclat suffisant pour reprendre la gouverne de cette guerre, Asimov résistait par contre avec adresse. C’est alors que les troupes des Gris se rappatrièrent pour prendre d’assaut le flanc droit de la Lance de Feu, provoquant ainsi avec le positionnement des membres de l’Alliance une impulsion mouvante, leur imposant les frontières de Bagoh.

La nuit venue, les sorciers d’Azuria quittèrent les rangs pour sillonner les champs de batailles, allant créer des cadavres jonchant les neiges des golems de chairs, armes massives pour assénner un coup ultime aux lignes ennemies. Des éclaireurs habiles ayant trouver des failles dans les formations naines de la Lance de Feu, l’Alliance Royale parvint à déployer en cette nuit fatidique une troupe pour effectuer une attaque surprise. Comprenant les empereurs elfiques, Argoth, Loej, ses disciples , les Clercs de Von Reyäs ainsi que des golems de chairs, l’incision nocturne parvint à déstabiliser les conquérants au point de défaire leur formation en entier. Les assauts se multiplièrent alors de la part de l’Alliance, souhaitant mettre fin à cette guerre le plus tôt possible. Puis, dans une dernière et ultime tentative de survie, Isaac clama des incantations lucifériennes qui eût pour effet d’enflammer une fois encore toutes les lances de ses hommes. Les ensorceleurs de ses contingeants déversant une pluie de flammes sur les assaillants, l’incandescance de l’attaque éblouit l’ennemi au point que dans l’affollement, les golems se retournèrent contre les leurs. La ruse des lances embrasées ayant été étudiée par Loej lors de sa première invocation, l’archimage entonna d’une voix surpuissante un chant dans la langue des Premiers Elfes. L’incantation eût pour effet de faire léviter les lances de braises et de les maîtriser. puis dans un volée meurtrière, les retourner contre leur possesseur. Manuvan le Céphéïde et le dieu Pelor vengés, voilà que tous les porteurs de lances de l’armée d’Asimov se virent empalés de leur propre lance incendiaire. La caballe des derniers hommes aux tabars de feu trouva solde en un bain de sang, puis l’assasinnat d’Isaac Asimov fût accompli par Erenthiel Leÿvah, un elfe nordique à la chevelure azurée prêtant mains fortes à ses cousins de race.

C’est ainsi donc en cette nuit historique que prit fin la délirante épopée d’Isaac Asimov, laissant découvrir au levé de son jour un champs de lances noires aux frontières de Bagoh. Ces reliques calcinés par la déraison de pouvoir de celui qui fût nommé le Séducteur, serait encore de Azimov-firenos jours, symboles mythiques de la colère des dieux et de la domination incontestable de l’Alliance Royale. Depuis cette funeste époque, Aeth s’est approprié la Couronne du continent, s’improvisant en tant qu’empire protecteur de la justice et des affligés. Bien qu’ayant subit de lourdes pertes, Duaure se remit de la guerre et repris vite sa floraison et sa prospérité. Neib pour sa part, retrouva certains des survivants à la barbe blanche de cette guerre, ceux-ci se demandant encore aujourd’hui la raison de leur folle alliance et de la faiblesse de caractère de leur défunt seigneur.

Isaac Asimov eût avant sa mort trois fils, ceux-ci ayant repris les commandes de l’empire déchu et s’affairant à rebâtir les citées détruites par leur propres ancêtres. Encore de nos jours, un vieil adage nordique est souvent mentionné lorsque l’on fait allusion à l’Invasion Séductrice d’Isaac Asimov ou a un plan d’allure mégalomane, celui disant qu’à force de jouer avec le feu, on finit par se brûler…

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La Grande Guerre Noire

guerre_noire_01Cette guerre est la base même du monde, bien qu’il y eu de la vie auparavant, elle est la référence en ce qui attrait le temps. Cette guerre s’est déroulée partout en Merved, multipliants les champs de sang, mais c’est terminé dans les Hautes Terres de Darion. Tous clans et races s’y sont affrontés. La cause principale de cette guerre fût que Neolth, un nécromancien des plus redoutables, parvint à pousser de grands et puissants magiciens vers la quête du pouvoir absolu et à se bâtir une armée d’êtres maléfiques tels que les Gobelins, les Orques, les Trolls, les Géants, les Ogres, les Harpies et même les Dragons entrèrent dans les rangs de l’armée du Mal.

Neolth était un individu démoniaque, toujours en recherche de pouvoir et il en possédait énormément.Il était très redouté et il n’avait que pour intentions de régner et de s’emparer des trésors les plus précieux. Graduellement, il devint le maître du jeu et contrôlait ses pantins en les faisant combattre pour lui.

Pendant ce temps se déroula le Conseil des Grands. C’est-à-dire une réunion très importante où siégeait les plus hauts placés de toutes les races pacifistes. Darion des Hommes, Razel des Elfes,Barkorïn des Nains, Yrthamenalok le dragon d’argent, Bernadin des Gnomes ainsi que qu’ Amenael des Halfelins. Ils étaient en charge des commandements, car il devait y avoir guerre,le devoir étant d’arrêter Neolth avant son élan final. Les armées se rassemblèrent donc, tous y étaient concernés, le sort du monde en dépendait.

Le rendez-vous pris place dans les Hautes Terres de Darion, endroit où l’armée du Bien avait organisée toute sa défense la plus compétente. La grande batailla débuta par le chant des cors des orques. Le nombre de morts fût hallucinant, trop trouvèrent en ce champ de bataille leur destin. C’était l’affrontement du Bien contre le Mal. Le sang y coula à flots, ce fût une période terriblement meurtrière.

Entre les cris d’agonies et ceux hurlé en honneur des dieux, une sombre voix était toujours à l’œuvre. Par des incantations macabres, Neolth utilisait ses pouvoirs de nécromancie et faisait ainsi en sortes que les soldats de son armée qui tombait au combat se relevaient en morts-vivants. L’ingénieux stratagème prit fin lorsque Neolth eût mystérieusement disparu. Certains racontent que son esprit fût retiré de son corps et enfermé et puis que sa dépouille fût brûlée.

La noirceur et les larmes quittèrent alors le ciel pour faire place au Soleil. Mais la guerre était loin d’être terminé. Bien que les Pacifistes possédait une mince avance, les Maléfiques eux, ne perdait pas espoirs et ils entamèrent même plusieurs rituels et sacrifices pour retrouver gain de force. Le jour du Jugement arriva donc, après une nuit interminable de lutte, les Dieux en eurent assez, il devait y avoir gagnants. Les dieux aux cœurs de haines permirent donc qu’un malheur terrible arrive, tel un miracle pour le clan du Mal, changeant ainsi la cour de la bataille et celui de la vie toute entière. Ils firent en sorte qu’une troupe d’Elfes se retourne contre leurs alliés, étant corrompus par la noire magie des grands de l’armée ennemie.

Répandant ainsi le carnage et la désolation, les nouveaux fervents serveurs du Mal firent pencher la balance. C’est alors que Razel Evalondëderweva intervint de façon guerre_noire_02magistrale, il créa de façon mystique un immense globe de lumière qui entoura toute l’armé du Bien, les Mauvais furent repoussé par l’enchantement. Ne pouvant percer le globe lumineux, l’armée du Mal dû se résigner à attendre. Ce fût alors l’étape du Grand Répit, permettant aux deux armées de se ravitailler et par la suite de se regrouper pour l’affrontement final.

Cependant cela ne se produisit pas ainsi, les dieux se mêlèrent de l’issu de la victoire en détruisant le globe de lumière de Razel, n’étant pas d’accord au fait de retarder la guerre. Ce fût d’une stratégie de maître que la guerre se termina, les elfes s’étant retournés contres les leurs, parvinrent à enlever Razel et à disparaître avec lui. L’armée du Bien allait céder le terrain et la victoire lorsque Le Châtiment arriva. Ce fût l’étape finale de la Guerre Noire.

Toutes races eurent à confronter les Dieux, et chacune d’entre ses races subirent de graves conséquences. Les Orques perdirent de leur jugement, désormais moins intelligents, Les Hommes perdirent de leur Coeur, maintenant plus faciles à corrompre, Les Elfes devinrent plus sauvages, ne pouvant à présent compter seulement sur la forêt comme allié, Les Nains perdirent de leur confiance envers les autres, vite ils gagnèrent en avidité, les Gobelins perdirent leur force physique, ils devraient à présent se retourner vers la magie noire et la l’union pour survivre.

Quant aux autres races, ils eurent tous de lourdes punitions et tous en subirent des répercussions. Les elfes traîtres quant à eux, furent plus sévèrement punis, ils furent bannis et durent se réfugier dans les profondeurs de la terre, là où leur peau et leur coeurs devinrent noirs. Emportant avec eux l’Evalondëderweva. Dès lors, les Drows étaient nés. Le nom « Guerre Noire » fût donné à cette période monstrueuse en raison de la nouvelle couleur de peau de ceux qui jetèrent l’issu de cette guerre.

Ak’shel le Sage

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Récit du grand Arinaeth, bâtisseur de la grande cité des Hauts-Pins

Arinaeth Des-Hauts-Pins dit Le Pensif

I

arinaeth_01arinaeth 01Tout commença quand Arinaeth Le Pensif décida de partir des villes déjà établies par les elfes pour aller s’établir dans une région sauvage car depuis qu’il était jeune, il rêvait de cela. Il parti avec sa famille et ses amis dans les régions désertes de Solmyr et de Tamäneh. C’est à l’age de 357 ans qu’il quitta Lotanh. Par la suite, il eu des années difficiles car, se promenant d’un bois a l’autre, il ne découvrit guère de forêts désertes, habitées par personne. Des fois, il arrivait face à face à des créatures tels que des trolls des forêts et des orques habitant près des forêts dans des marécages puants. Il erra de terre en terre et de forêt en forêt pour finalement arriver dans les bois de Tamäneh, il tomba amoureux de la région. Il était protégé par de très grands pins et des mélèzes. Il était tapi d’affluents tel que des ruisseaux et des chutes à en couper le souffle. Il décida d’arrêter sa course et de bâtir ce à quoi il rêvait depuis toujours, une cité elfique qui pourrait devenir prospère pour des générations d’elfes futures. Il fit construire des huttes et des sanctuaires pour les prêtres elfes et une bibliothèque pour ceux qui aimaient lire et écrire. Il bâtit des lits de guérison pour les blessés et les souffrants et fit construire une petite statue à son effigie. C’est là que sa femme mit au monde Ebayl, leur fils aîné qui à son tour se maria avec Solmia à l’age de 234 ans et mit au monde deux fils et deux filles. Les futurs petits dirigeants de cette cité les nomma respectivement Holvil’lian, Eremon, An’thael et Laelum. Arinaeth resta ainsi pendant quelques centaines d’années à étudier les paroles des plantes et il se mit tranquillement à parler et à comprendre ce que ressentaient les pins et toutes les autres plantes de cette région. Les hauts-pinois, se mirent à explorer la forêt et à écrire des livres sur les variétés de plantes vivantes dans ce boisé. Il fit créer des potions de guérison et créa ainsi un livre d’herboristerie et de médecine des plantes. Ce livre fut écrit par la main du premier herboriste de leur tribu.

 II

Ils vivaient des jours prospères et heureux dans leur nouvelle cité, jusqu’au jour où, pendant la nuit, des orques vinrent les déranger durant leur sommeil. Pillages et carnage résumait la situation. Plusieurs y laissèrent leur peau et d’autres blessés pendant les combats se firent guérir. Maintenant, ils vivaient de craintes et le seigneur Arinaeth fit instaurer des patrouilles composées de leurs meilleurs elfes. Il créa alors la première garde de la cité des hauts pins. Il éliminait alors la menace tranquillement mais lorsque Arinaeth prit le goût de faire des patrouilles, il eu la mal chance de tomber sur une grande armée qui avait été détacher tout droit de leur campement. Les orques les aperçurent et se mirent à courir en leur direction, mais les elfes plus rapide et plus agile que ces bêtes réussirent à s’éloigner d’eux et se réfugièrent près d’un cour d’eau. Les orques dépêchèrent des gobelins comme éclaireurs et réussirent à les suivre jusqu’au cour d’eau. La grande armée de plusieurs dizaines de têtes vertes se fit alors guider vers ce court d’eau pas les gobelins. Les elfes n’étaient que cinq contre les quelque cinquante ennemis se dressant devant eux. Arinaeth pensais que ses jours étaient comptés. Avant que le chef de la bande d’orque lance l’attaque, Arinaeth eu le temps de dire quelque mots elfique samariaritim, fémériaritim, ritoriarim, clalialimitim, féliminim. Qui voulaient dire : « protégez nous tous esprit de la forêt. » Les orques se précipitèrent ensuite à vive allure vers les cinq elfes. Tous sans exception avaient la rage dans leurs yeux et quand vint le temps de mettre le pied dans l’eau, il se fit tous projeter contre le sol. Les elfes restèrent stupéfait devant la tournure des évènements. Quelque chose créait une barrière invisible devant eu. Arinaeth pensa que l’esprit de la forêt l’avait entendu mais en fin de contre c’était tout autre chose. Il réussirent à tuer une vingtaine d’orques avant qu’une deuxième attaque ne soit lancée. Les orques se relevèrent, étourdit, et se remirent en question, mais vue leur stupidité, le successeur du général, ordonna la charge de nouveau et bien sûr, ils rebondirent sur le dos et à chaque tentative d’attaque, ils rebondirent sur le dos et les elfes réussissaient à en tuer quelques uns à la fois. Bientôt, il en restait très peu. Ils se regardèrent enfin et virent qu’ils étaient inférieurs en nombre. Leur leader décida donc de sonner la retraite.

III

Longtemps, ils cherchèrent ce qu’était la source de tout ceci mais sans succès jusqu’au jour où, un enfant elfe jouant sur la rive de cette rivière découvrit une pierre bizarre. Elle était transparente, mais elle avait une lueur bleutée qui s’en échappait. Elle scintillait comme la lune. Le petit emporta cette pierre au grand seigneur Arinaeth et constata qu’elle était magique. Il demanda au petit enfant de le conduire à l’endroit précis où il l’avait trouvé. Il reconnue le lieu où il avait combattu les cinquante orques quelques années auparavant. Il fit ratisser les entourages de la découverte et enfin il trouva quelque chose d’intéressant. Une faible lueur sortait de sous une chute. Des elfes plongèrent dans les profondeurs et ce qu’ils découvrirent était merveilleux. Une pierre semblable a celle que le petit avait recueillit, mais elle avait la taille d’une maison humaine. Elle était si grosse qu’elle pouvait protéger une cité complète sans aucun problème. Alors Arinaeth asseilla de l’extirper du lit de la rivière mais en vain. Il décida alors de faire appel à la nature. Il fit venir les plus grands sages de sa tribu et se mit à parler aux grands pins des entourages. Les arbres se mirent à grandir et grandir de plus en plus. Des racines sortirent du sol et s’emparèrent de la pierre pour la souleva vers le ciel. Les branches se tortillaient et se joignaient de bouts en bouts et ils formèrent un liage de branche assez fort pour supporter la roche à quelque cents bâtons de hauteur. Maintenant, la roche était arrachée de l’emprise de l’eau. Arinaeth s’agenouilla devant un très gros arbre et se mit à incanter. Le gros pin se sectionna en deux et forma des escaliers avec des branches et des racines. Une grande branche ressortit de l’arbre et se dirigea vers la plateforme. Un escalier bien taillé se forma à la suite et très vite, Arinaeth emprunta cet escalier pour se dirigea devant la pierre. D’un souffle, il se mit à incanter plus fort. Tous les arbres au alentour se mirent à pousser et à se déchirer en deux. Des piliers de bois vivant s’élevèrent et bientôt, des maisons apparurent dans le ciel, de grandes huttes si bien sculptées et si bien formées qu’on aurait dit les dieux, qui de leurs mains toutes puissantes, façonnaient les arbres à la manière du potier qui pétrit la terre pour en faire de somptueux vases. Ce jour là, une grande cité apparue dans le ciel. La cité des Hauts Pins. Arinaeth venait de bâtir de petits mots une grande merveille. Cela avait prit des heures de chambardement de racine et d’arbre mais maintenant, s’élevant à cents bâtons dans les cieux, une ville elfe était née pour ajouter à la beauté du paysage. Arinaeth fit recouvrir de marbre toutes les marches des escaliers et fit sculpter une grande statue à son effigie qu’il installa dans un amoncellement de racine, au beau milieu de la grande plateforme principale. Des petits ponts faits de branches et de lianes faisaient le raccord entre les arbres voisins et au fur et à mesure que les grandes familles des hauts pins grandissaient, leur cité prenait de l’expansion. Bientôt, des statues des disparus au cour des années passée dans la foret fait de marbre jonchait toutes les petites plateforme de repos dont disposait l’escalier d’ascension principale.

IV

Des belles années s’écoulèrent à l’intérieur de cette cité bien protégée par le grand rocher et protéger en hauteur. Grâce au pouvoir de la pierre, aucun orques ou personnages ayant un coeur impur, tant voleurs qu’assassins, ne pouvaient pénétrer en ces lieux. Des patrouilles se firent envoyé dans les bois. Des elfes étant capable de se faufiler dans les endroits les plus reculés de la forêt. Il eu vent de la grande guerre noir et des elfes qui combattait poru un seigneur nommé Razel, un grand elfe qui vint demander de l’aide à Arinaeth qui fit envoyer un groupe d’elfe qui contant non moins de cinq cents oreilles pointues. Il prit une décision sage mais qui lui apporta la mort. Il décida de partir avec eux pour aider ce grand et valeureux elfe. Des orques et des humains étaient tous en mutuelle dispute et les elfes étaient prit entre ses deux races. L’un revendiquait des bouts de terre les autres désirait la paix et tous se battaient pour aucune raison valable. Mais un matin ou ils dormaient dans leur campement, Arinaeth fut tué par une flèche orque. Droit dans le coeur. Il nu pas même le temps de se réveiller. Il s’éteignit quatre-vingt-quinze avant la fin de la guerre noir, à l’age de1345 ans, 1345 années de grandes réjouissances et de bonheurs. C’est alors que prit fin le temps d’Arinaeth Le Pensif mais une nouvelle ère commença celle d’Ebayl fils d’Arinaeth

Ebayl des-Hauts-Pins dit le Faucon d’Argent

V

Ebayl grandit avec le courage de son père mais ne pensait pas comme son père il était plutôt vif et réagissait rapidement, c’est pourquoi le monde le surnoma Ébayl faucon d’argent. Il était maintenant rendu à quelque cinq cents ans et était assez mûre pour prendre le contrôle de la cité. Il fit préparer des funérailles de grande importance en l’honneur de son père mort au combat et décédé à la guerre. Ensuite pour venger son père de la mort traître de son adversaire. Il détacha alors plusieurs pelotons d’elfe dans les forêts des environs et enjoignit aux guérisseurs de se rendre en la terre de fertilité nommé Solmyr pour aller aider aux blessés de guerre. Il nomma ses fils Holvil’lian et Eremon généraux des arinaeth_02deux pelotons de cents têtes et tous les deux réussirent à faire de grande chose. Razel signa alors un traité de paix avec la race des Haut-pinois et lui promit la terre entière de Solmyr en échange de son aide, de ses armées, de ses soins et un accès à la bibliothèque de la cité des hauts pins pour que ses guérisseurs apprennent le rédiment de l’herboristerie de la région et des soins des plantes. Razel lui offrit aussi, en gage de leur allance, une coupe transparente et lui avoua qu’elle était magique mais ne savais pas ce qu’elle pouvoir elle recelait car ses prêtres n’étaient pas assez puissant pour découvrir toute l’étendu de son pouvoir. Ebayl accepta avec quelque hésitation, mais puisque Razel était un elfe de parole et, aux dires de tous, très bon, il accepta l’alliance et devint un allier puissant poru Razel pendant la guerre noire. arinaeth 02Tout le long de la guerre, les soldats, les prêtres et les mages d’Ebayl se démarquèrent. En particulier douze d’entre eux dont quatre soldats, quatre prêtres et quatres mages. Leur nom étaient Morok, Somok, Altok, Roltok pour les quatres soldats. Les quatre mages eux se nommaient Lomos, Gymros, Eovos et Saomos. Quant aux prêtres, Talem, Osem, Reylem et Siem étaient leurs noms. Ils se firent nommer très vite les douze corbeaux d’Ébayl et en ajoutant les fils et les filles d’Ébay, le compte se portait à seize. Les exploits de ses seize personnes furent racontés dans tous les clans, que se soit humains, nains, orques ou elfes. Tous connaissaient les seize corbeaux d’Ébayl. Le temps passa et le sang souillait de plus en plus les terres, Ébayl commença à se fatiguer de guerroyer et eu le goût de retourner dans sa cité où il n’avait pas mit le pied depuis au moins vingt ans. Il décida alors de donner congé à quelque un de ses soldats, dont les douze corbeaux, afin qu’ils puissent aller rejoindre leur famille. Ébayl parti donc des terres où régnaient les bruits et le tumulte de la guerre pour se diriger à sa cité. Il retrouva sa femme et ses filles et c’est à cet instant précis qu’un cinquième membre de la grande famille royale se mit en route. Son père resta la jusqu’à la naissance de son fils, soixante-cinq année avant la fin de la grande guerre noir et lui donna le nom d’Arinadel Des-Hauts-Pins. C’est alors qu’Arinadel commença sa vie, durant la grande guerre noir. Il étudia dans les bibliothèques de la cité et étudia avec les sages et les prêtres. Il se fit apprendre l’herboristerie et le maniement des armes, dont l’arc et l’épée, par les meilleurs qui restaient pour protéger la cité contre d’éventuelles représailles des assaillant des autres races. Ebayl repartit pour le champ de bataille deux années plus tard. Avec le temps qui passait, des nouvelles d’Ébayl venaient assidûment aux oreilles de son fils. Jour après jour de nouvelles aventures et de nouvelles percées fait par les douzes corbeaux. C’est ainsi que la guerre s’échelonna encore pendant une bonne soixantaine d’années sans qu’Ébayl ne revu sa famille.

VI

La guerre prit alors fin et Ébayl hérita des terres de Solmyr comme l’avait promit Razel. Il lui fit construire une nouvelle cité sur le sol et nomma ses fils gouverneur de cette cité. Ebayl retourna en Hauts pins et y resta pendant dix années sans avoir de nouvelles des régions prospères de Solmyr ni aucune nouvelle de Razel, auprès de qui il avait combattu pendant de si longues années. Des bruits courraient qu’il se serait fait capturer vivant par des elfes noirs. Des recherches furent entreprises mais sans aucun succès. Ebayl décida donc de se diriger en Solmyr pour poursuivre les recherches. Il partit dont à l’an onze après la guerre vers les plaine de Solmyr. Il se fit alors accueillir comme un roi, dans la demeure de son fils. Des grandes festivités eurent lieu et la fête dura toute la nuit. Soudain, dans la nuit, un cor noir se fit entendre, un cor inconnu aux oreilles des elfes. Aucun n’avait jamais entendu ce bruit au par avant. Quand dans la nuit, Razel le grand apparut, il était noir et corrompu, il captura le roi, les douze corbeaux d’Ébayl, ses fils et ses filles et les fit amené en un endroit inconnu de tous. Il recueillit une larme de chacun et les enfermas dans l’urne que Razel avait donnée au roi pendant leur alliance. Il recueillit le sang d’Ébayl et incanta un sort pour garder son âme prisonnière dans le vase. Arinadel n’entendit plus jamais parler de son père ni de ses frères et de ses sœurs. Pas même des douze héros de la grande guerre noire. Plus de nouvelles ne parvinrent à ses oreilles. Ils avaient disparus.

Par Leminiat Des-Hauts-pins

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